Sculptures praticables
Nous allons créer avec les habitants des sculptures d’usage qui viendront parsemer le jardin de la résidence. Par sculpture d’usage, je veux dire qu’en plus d’êtres décoratives, elles seront aussi praticables. Par exemple, un terrain de billes géant pourrait aussi bien être utilisé pour jouer aux cartes que pour pique-niquer. L’idée est que la fonction ambiguë de ces sculptures n’impose pas une utilisation précise. Que ce soit les enfants, les adolescent·e·s, les adultes ou les personnes âgées, les modules pourront être pratiqués par chacun.
Jeudi 19 octobre - mardi 24 octobre
Première rencontre
J’ai essayé de rencontrer les habitant.e.s de l’immeuble. Dans le hall de l’immeuble, j’installe des panneaux avec des questions auxquelles il.elle.s peuvent répondre quand il.elle.s le souhaitent.
Je leur pose des questions à propos du jardin, sur ce que signifie pour eux.elles la détente, la rencontre, etc. Une boîte à idées est à disposition pour que les habitant·e·s me transmettent leurs envies.
Première rencontre
J’ai essayé de rencontrer les habitant.e.s de l’immeuble. Dans le hall de l’immeuble, j’installe des panneaux avec des questions auxquelles il.elle.s peuvent répondre quand il.elle.s le souhaitent.
Je leur pose des questions à propos du jardin, sur ce que signifie pour eux.elles la détente, la rencontre, etc. Une boîte à idées est à disposition pour que les habitant·e·s me transmettent leurs envies.
Je suis ravie ! J’ai obtenu quelques réponses le lendemain. De manière générale, on me parle de jeux pour enfants, de potagers, de structures pour faire du sport. Ce dispositif me permet d’avoir un premier contact avec les habitant.e.s que je ne croise pas forcement.
Pour l’instant, peu de personnes viennent vers moi, l’approche n’est pas évidente. J’ai fixé à côté de l’ascenseur une affiche qui annonce l’atelier de samedi.
Le but de l’atelier est d’avoir une première approche ludique pour imaginer les sculptures du jardin. Dans un premier temps, ils joueront à un jeu de cartes que j’utilise pour aider à la création. Les habitant.e.s seront amené à imaginer un objet pour leur jardin, réaliste ou imaginaire. Les cartes tirées définissent le nombre de couleur, le motif et la forme de l’objet. Ces cartes constituent les contraintes à intégrer dans la conception de l’objet.
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Ensuite, les habitant·e·s pourront modéliser l’objet avec de l’argile puis le peindre.
Pour l’instant, peu de personnes viennent vers moi, l’approche n’est pas évidente. J’ai fixé à côté de l’ascenseur une affiche qui annonce l’atelier de samedi.
Le but de l’atelier est d’avoir une première approche ludique pour imaginer les sculptures du jardin. Dans un premier temps, ils joueront à un jeu de cartes que j’utilise pour aider à la création. Les habitant.e.s seront amené à imaginer un objet pour leur jardin, réaliste ou imaginaire. Les cartes tirées définissent le nombre de couleur, le motif et la forme de l’objet. Ces cartes constituent les contraintes à intégrer dans la conception de l’objet.
Ensuite, les habitant·e·s pourront modéliser l’objet avec de l’argile puis le peindre.
L’atelier a attiré plusieurs enfants (de 5 à 12 ans), nous sommes six le samedi. Je propose cet atelier du samedi au lundi. Le mardi, nous organiserons une exposition dans le jardin pour présenter le travail réalisé durant la semaine, ce sera l’occasion de rencontrer de nouveaux habitant·e·s.
Malheureusement, l’exposition n’a pas rencontré un grand succès, seuls les enfants sont présents. Deux mamans resteront un temps, mais aucun autre adulte ne sera venu voir l’exposition.
J’ai tout de même pu rencontrer d’autres habitantes de l’immeuble qui n’étaient pas présentes durant les ateliers. Elles ont témoigné d’un grand enthousiasme face au projet et m’ont partagé plusieurs envies : faire une soirée camping au fond du jardin, organiser des stands de chocolats chauds pour l’hiver ou de grenadines pour l’été, pouvoir jouer aux jeux de société dehors, avoir une boîte à livres.
Le défi pour la prochaine fois sera de susciter l’attention des adultes. L’événement sera une chasse aux trésors. J’espère qu’elle pourra motiver enfants et parents !
J’ai tout de même pu rencontrer d’autres habitantes de l’immeuble qui n’étaient pas présentes durant les ateliers. Elles ont témoigné d’un grand enthousiasme face au projet et m’ont partagé plusieurs envies : faire une soirée camping au fond du jardin, organiser des stands de chocolats chauds pour l’hiver ou de grenadines pour l’été, pouvoir jouer aux jeux de société dehors, avoir une boîte à livres.
Le défi pour la prochaine fois sera de susciter l’attention des adultes. L’événement sera une chasse aux trésors. J’espère qu’elle pourra motiver enfants et parents !
samedi 18 novembre
La chasse aux trésors
Le but de la chasse aux trésors est de faire découvrir le jardin aux habitant·e·s, de leur montrer d’autres facettes de cet espace vert si peu fréquenté. La participation se fait en duo : un adulte et un enfant. Différentes épreuves physiques et intellectuelles nous donnent accès à des énigmes qui permettent de trouver les 15 trésors cachés dans le jardin et le parking souterrain.
Pour qu’une équipe entre dans la partie, il faut qu’elle trouve deux mots sur la grille de mots fléchés.
La pluie n’a pas aidé, j’ai dû repenser la majorité des épreuves en intérieur. Le garage à vélos a pu abriter l’épreuve des dalles, une épreuve mêlant lecture du braille et calcul mental.
L’épreuve suivante fait intervenir deux équipes, la première pioche 3 cartes qui indiquent chacune un objet, un adjectif et une fonction. L’autre équipe doit dessiner la composition indiqué par les cartes. (Par exemple : un banc douillé pour jouer)
On leur donnait ensuite une image d’un détail du jardin qu’ils devaient retrouver. À cet endroit se trouvait une énigme, qu’ils devaient ensuite déchiffrer pour trouver le trésor. Un à un, les enfants ont ramené des parties du goûter dont nous avons profité ensemble !
Vendredi 15 - samedi 16 décembre
L’exposition de la résidence
J’ai laissé une affiche après la chasse aux trésors qui proposait aux habitant·e·s d’exposer quelque chose qui leur tient à coeur le week-end du 15 décembre. Je suis revenu quelques jours avant pour tenter de récolter des oeuvres que les résident·e·s souhaiteraient exposer. Comme d’habitude, peu de personnes participent, j’ai reçu un poème et une chanson d’une jeune fille, M. Monnin le gardien, qui est artiste, a exposé deux tableaux et une sculpture. De mon côté avec Cécilia et Betty qui travaillent chez Toit et joie et qui m’accompagnent à chaque événement, nous avions prévu des impressions d’oeuvres d’artistes et quelques images de mes objets. L’exposition est toujours en lien avec les sculptures d’usage du jardin, j’ai donc exposé des pièces entre sculptures et objets.
J’ai appris plus tard, par M. Monnin, que même si les habitants n’avaient pas participé à l’exposition, ils étaient contents de l’événement, qu’ils trouvaient cela agréable pour la résidence.
J’ai accueilli quelques enfants le samedi pour un atelier de dessin, j’en ai profité pour créer un tableau avec les informations du projet au mur. Afin de sonder les envies des habitant·e·s, j’ai organisé un vote en affchant leur proposition au mur, sous lesquelles chacun·e peut signaler sa préférence. M. Monnin s’occupe de récolter d’autres votes en mon absence. Les résultats seront le point de départ du prochain atelier en février pour dessiner les sculptures.
J’ai accueilli quelques enfants le samedi pour un atelier de dessin, j’en ai profité pour créer un tableau avec les informations du projet au mur. Afin de sonder les envies des habitant·e·s, j’ai organisé un vote en affchant leur proposition au mur, sous lesquelles chacun·e peut signaler sa préférence. M. Monnin s’occupe de récolter d’autres votes en mon absence. Les résultats seront le point de départ du prochain atelier en février pour dessiner les sculptures.
Février
Conception des sculptures praticables
